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Atelier de cuisine japonais Shiawassé à Belberaud : Thème Otsukimi

🌸 Connaissez-vous vraiment la cuisine japonaise ?

À côté de la tech et du dessin, j’ai une autre passion : bien manger. Comme beaucoup, mon intérêt pour le Japon m’a naturellement conduite à explorer sa gastronomie. Mais en France, l’offre culinaire japonaise se résume souvent aux sushis et aux ramens. Alors, si vous avez goûté à ces plats, êtes-vous certain d’avoir expérimenté la véritable cuisine japonaise ? Ou s’agit-il d’une version édulcorée, adaptée au palais occidental ?

Je ne vous jetterai pas la pierre — moi aussi, j’ai commencé par les sushis, la sauce soja sucrée, et les kits de makis vendus en supermarché. C’était une première approche accessible. Mais un jour, j’ai eu envie d’aller plus loin, de découvrir des mets plus authentiques, plus représentatifs de la richesse culinaire nippone.

C’est ainsi que, de fil en aiguille, j’ai participé à un atelier de cuisine japonaise traditionnelle près de Toulouse, chez Shiawassé. Une expérience immersive qui m’a permis de comprendre les subtilités des saveurs dans la cuisine japonaise.

🍣 Anecdotes faciles pour briller en société sur la cuisine japonaise

La sauce soja sucrée avec les sushis ? Une invention occidentale ?

Au Japon, la sauce soja servie avec les sushis est toujours salée. La version sucrée, très populaire en France, est une adaptation pour les palais occidentaux. Dans les établissements haut de gamme, c’est même le chef qui assaisonne les sushis d’un coup de pinceau avant de les servir — inutile de le tremper dans quoi que ce soit.

👉 À noter : certains plats japonais comme les dangos (boulettes de riz gluant) utilisent un mélange de sauce soja et de sucre, mais ce n’est pas le cas des sushis.

Un maki n’est pas un sushi

Beaucoup font l’amalgame, moi la première. Pourtant, le sushi désigne une tranche de poisson cru posée sur du riz vinaigré, souvent avec une fine couche de wasabi. Le maki, lui, est un rouleau composé de poisson ou légumes, enrobé de riz vinaigré et d’une feuille d’algue nori.

Le California Roll n’est pas vraiment américain

Ce fameux maki inversé, où le riz entoure la garniture et la feuille de nori, a été inventé par une cheffe japonaise vivant en Californie. D’où son nom. Ce n’est donc pas une création purement américaine, mais bien une adaptation nippone pour séduire les goûts locaux.

L’avocat : le bourratif occidental par excellence

L’avocat est partout : sushis, makis, bagels, pizzas, pancakes… Mais au Japon, il est quasiment absent de la cuisine traditionnelle. C’est un ingrédient bon marché, utilisé comme substitut au poisson pour "caler" les estomacs. Si vous cherchez l’authenticité, fuyez les enseignes qui en abusent.

💡 Et n’oublions pas les enjeux écologiques et sociaux liés à sa production, souvent ignorés. 

Le naruto, plus présent dans les ramens occidentaux

Le naruto, ce petit tourbillon rose et blanc en forme de spirale, est un type de surimi japonais. Contrairement à ce que l’on croit, il est rarement utilisé dans les ramens au Japon. Sa présence dans les versions occidentales est surtout esthétique, pour coller à l’image populaire véhiculée par les mangas.

🌕 Otsukimi : la fête japonaise dédiée à la contemplation de la lune

Au Japon, la pleine lune de septembre est considérée comme la plus belle de l’année. C’est à cette occasion que l’on célèbre Otsukimi, une fête traditionnelle dédiée à sa contemplation. Pour honorer cet astre majestueux, on prépare des mets ronds, symboles de plénitude et d’harmonie.

🍱 Un atelier culinaire autour d’Otsukimi chez Shiawassé

Durant tout le mois de septembre, Shiawassé — qui signifie "bonheur" en japonais — propose des ateliers de cuisine japonaise sur le thème d’Otsukimi. Ce mois-ci, j’ai eu la chance de participer à l’un d’eux.

Shiawassé est une entreprise toulousaine spécialisée dans les cours de cuisine japonaise authentique, animés par Ikuko, originaire du Japon, et son mari Stéphane, ancien chef cuisinier. Ensemble, ils transmettent leur passion et leur savoir-faire avec générosité et précision.

Ikuko partage avec nous les traditions culinaires de son pays, tandis que Stéphane intervient sur les gestes techniques et les astuces de chef. Leur duo fonctionne à merveille et rend chaque atelier à la fois instructif et convivial.

🎌 Une immersion dans la culture culinaire japonaise

Ce que j’apprécie particulièrement dans ces ateliers, c’est leur approche pédagogique et participative. On y apprend :

  • Les spécificités de la cuisine japonaise

  • Comment cuire le riz selon le type de plat

  • Comment choisir les bons produits japonais (et éviter les contrefaçons, comme certains mirin industriels)

Le couple veille à ce que les recettes soient reproductibles chez soi, avec des ingrédients disponibles dans le bassin toulousain. Seule exception : les ateliers "Retour du Japon", où 1 à 2 ingrédients sont rapportés de leurs récents voyages.

Contrairement à d’autres offres plus démonstratives, ici on met la main à la pâte. On cuisine ensemble, on échange, on déguste les plats en fin d’atelier, et on reçoit toutes les recettes par e-mail. Un vrai moment de partage.

🍡 Lors de cet atelier, nous avons cuisiné…

🍜Tsukimi Udon : la soupe de la lune

Ce plat emblématique est composé de nouilles udon, d’un kamaboko (surimi japonais fait maison), d’un œuf (cru ou poché selon les préférences), de ciboulettes et d’un mélange d’épices Shichimi. Nous avons préparé le bouillon et le kamaboko nous-mêmes, tandis que Stéphane s’est chargé de la cuisson des nouilles et des œufs pour ceux qui les préféraient cuits.

🍢 Tsukané d’œuf de caille : la bouchée teriy
aki

Une recette originale et savoureuse : des œufs de caille enrobés de poulet, puis laqués à la sauce teriyaki. Tout a été réalisé à la main, dans une ambiance joyeuse.

🍡 Dango de taro : une revisite fondante

Traditionnellement réalisés avec de la farine de riz gluant, les dango ont ici été préparés
à base de taro, un tubercule japonais. Un travail de longue haleine, mais le résultat en valait la peine : une texture fondante, proche des pommes noisettes, et un goût délicat.

🐰 Otsukimi Usagi : le mochi-lapin à l’anko blanc

Pour célébrer la lune et ses légendes, nous avons confectionné des daifuku mochi en forme de lapin, fourrés à l’anko blanc (pâte de haricot blanc sucrée). L’anko, long à préparer, avait été réalisé en amont par Ikuko, qui nous a tout de même transmis la recette et les étapes pour le reproduire chez nous.

Bref c'était délicieux, on en est ressorti repu comme pas permis. Je vous recommande vivement leurs cours. Vous pouvez commencez par les cours classique type : Ramen, Sushi, Gyozas et Takoyaki. Mais je vous invite à tester les autres qui vous ouvrent les portes des plats un peu moins main stream. Notez que vous avez 4 types de ramens différents qui vous sont proposés. Si l'épicé vous fait peur, sachez que c'est vous qui ajustez l'intensité selon vos propres goûts.

Si vous voulez plus d'informations ça se passe là : Shiawassé

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